Techniques d'auto-guérison |
Tipi est une approche simple, rapide et très efficace pour désactiver les difficultés émotionnelles et comportementales. L’ensemble de la démarche est présenté dans le livre “Tipi : Technique d'identification sensorielle des peurs inconscientes” paru aux "Editions Emotion Forte". Les notions de base de TIPINos peurs sont, sans aucun doute, la clé des souffrances émotionnelles, sachant que ce sont elles qui conditionnent les réflexes de défense :
Par ailleurs, pour qu’il y ait peur, il faut admettre qu’une première expérience désagréable ait préalablement été vécue. Grace à TIPI nous allons pouvoir recontacter cette première expérience pour la désamorcer de façon définitive afin de désactiver le comportement qu'elle induit. · La peurLa peur est définie comme une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d’un danger. Dans ses formes primaires, la peur se présente sous deux types de manifestations : la peur passive caractérisée par des phénomènes d’inhibition, de paralysie, et la peur active marquée par l’affolement verbal ou moteur. Les réactions liées à un danger possible sont d’influence et d’aspect très divers : l’appréhension, le stress, la crainte, l’inquiétude, l’anxiété, l’angoisse. Elles relèvent toutes d’un sentiment d’impuissance devant les dangers d’un monde estimé menaçant. Le terme « danger » doit être entendu au sens le plus fort du terme, à savoir comme une confrontation avec la mort. Cette confrontation peut être directe (mort physique) ou indirecte (pertes matérielles ou relationnelles qui peuvent diminuer les chances de survie). · Le ressenti physiqueRechercher l’origine d’une souffrance par le biais des manifestations de la peur permet de s’appuyer sur des sensations physiques très concrètes, facilement identifiables. · La passivitéDans une approche sensorielle, la principale difficulté à surmonter est d’accepter la passivité. Il n’y a rien à faire, rien à vouloir, rien à comprendre, rien à interpréter, juste à ressentir physiquement et se laisser porter par ce ressenti. Il s’agit seulement d’être spectateur en se laissant aller au fil de ses sensations, sans objectif particulier et sans a priori sur les images, les sons, les textures, les odeurs et les saveurs qui ont laissé en nous des traces susceptibles de se manifester. · La désactivationLa désactivation est totale, complète. Il ne peut y avoir de demi-mesure : c’est tout ou rien. La peur disparaît dès que sa source a été sensoriellement revisitée. Si, malgré tout, la peur est toujours active après une première introspection, elle sert de support pour remonter plus loin encore dans le ressenti. En effet, à partir de l’événement d’origine qui a créé la peur, de nombreuses situations similaires se succèdent généralement en s’empilant et en amplifiant chaque fois la peur. Pour remonter sensoriellement jusqu’au cœur de la peur, il faut parfois en affronter l’écorce et les couches successives. En clair, on sait que l’on est arrivé à destination lorsque la peur ne se manifeste plus. Et si la peur disparaît, les comportements qu’elle engendrait cessent également. Le protocole TIPI1. Situation de départPour démarrer une session TIPI, la première question à se poser est « quel est le problème que je veux résoudre ». Cette étape est très importante car le problème doit être clairement identifié pour pouvoir le résoudre. 2. Mise en sensationCette étape est très importante, car pour accéder à la peur initiale, il faut partir d’un ressenti précis. Pour cela il est nécessaire de localiser plusieurs tensions dans le corps, liées au problème. Pour avoir l’effet maximum, il est conseillé de localiser au moins 3 sensations différentes (par ex : j’ai la tète lourde, un nœud dans la gorge, une oppression sur la poitrine). 3. Cheminement vers la peurIl s’agit maintenant de rester spectateur de ses sensations corporelles et de les laisser évoluer sans intervenir. Un des pièges à éviter est d’interpréter les sensations. Une sensation c’est par exemple : j’ai le cœur qui bat fort, j’ai envie de pleurer, j’ai mal à mon épaule, je me sens tiré vers l’arrière, etc … Ce n’est pas : Je me sens humilié, je ne suis pas à la hauteur, etc… 4. Retour au calmeAprès la traversée qui peut être plus ou moins rapide et plus ou moins intense, la personne sent qu’elle est arrivée à destination. Elle ressent un profond apaisement ainsi qu’une fatigue due au relâchement des tensions. Si la personne est bloquée ou trop fatiguée pour arriver à ce stade, il est préférable qu’elle stoppe le revécu dans un moment de faible intensité et qu’elle le reprenne plus tard. 5. ValidationAprès la phase de revécu, il est nécessaire de vérifier la guérison, pour cela la personne se remet en contact avec la situation qui a permis la mise en sensation et vérifie qu’il ne reste plus rien. |
A propos de l'auteur : Je m'appelle René CLAVILIER et je suis Psychothérapeute à Aurillac dans le Cantal. Ce site est une annexe de mon site principal. Si vous souhaitez davantage de renseignements sur mon travail et sur mes méthodes consultez le site Psyritualité.
Précision importante : Bien que les méthodes exposées dans ce site aient produit des résultats remarquables, ce ne sont pas des baguettes magiques. Vous devez prendre la complète responsabilité de leur utilisation. Les sessions d’auto-guérison ne sont pas destinées à remplacer les recommandations médicales de votre médecin. Ce sont des outils performants et complémentaires qui vous permettent de reprendre votre vie en main. Vous ne devez en aucun cas arrêter un traitement en cours prescrit par votre médecin sans son accord |